Osho sur Neo-Sannyas

Ci-dessous, une compilation d’extraits de différents discours où Osho parle de sannyas. Les extraits apparaissent selon l’ordre où ils ont été prononcés, avec le discours « The Last Testament » à la fin.  

« Regarder la vie d’un point de vue d’ignorance de soi est « samsara », le monde. Regarder la vie d’un point de vue de connaissance de soi est sannyas. »

« Ainsi chaque fois où quelqu’un me dit qu’il a pris sannyas, cela m’apparaît vraiment faux. Ce « prendre » sannyas donne l’impression d’être un acte antagoniste envers le monde. Sannyas peut-il être pris ? Est ce que quelqu’un peut dire qu’il « a pris » la connaissance ? Et une connaissance prise ainsi est-elle véritablement une connaissance ? Un sannyas qui est « pris », n’est pas sannyas. »

« Tu ne peux pas mettre un manteau de vérité sur tes épaules. La vérité doit être éveillée en toi. Sannyas naît. Sannyas émerge par la compréhension, et c’est à travers cette compréhension que l’on se transforme. Tandis que notre compréhension évolue, notre regard change et notre comportement est transformé sans effort. Le monde reste tel qu’il est, cependant sannyas naît graduellement en nous. Sannyas c’est cette prise de conscience que je ne suis pas seulement le corps, je suis aussi l’âme. Avec cette connaissance, l’ignorance et l’attachement qui sont en nous disparaissent. Le monde était à l’extérieur et il en sera toujours ainsi, par contre intérieurement l’attachement au monde ne sera plus là. En d’autres termes, il n’y aura plus de monde, plus de « samsara » en nous ».

Osho, extrait de: The Perfect Way, chapitre 3
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« « L’entrée » en sannyas était là, mais la  « sortie » manquait. L’on pouvait y entrer mais pas en sortir. Même un paradis dans lequel il n’y a pas de porte de sortie devient un enfer – cela devient une dépendance, une cellule de prison. Vous pourriez très bien dire : « pas du tout, si un sannyasin voulait vraiment partir, qui pourrait s’y opposer ? Il peut s’en aller ». Mais vous le condamneriez, vous l’insulteriez. Il y aurait une condamnation en arrière plan. »

« C’est pourquoi nous avons créé une astuce : lorsque quelqu’un prend sannyas, nous faisons les choses avec beaucoup de publicité, de démonstration, en grandes pompes. Lorsque quelqu’un prend sannyas, nous jouons énormément de musique cérémonielle. Lorsque quelqu’un prend sannyas, on le couvre de guirlandes, de fleurs, on le loue, on l’honore et on lui montre un grand respect. Nous nous livrons à une vaste profusion de mise en scène, comme si un événement extraordinaire se déroulait. Mais il y a une autre facette à ce déploiement. Ce sannyasin ne sait pas que si demain il venait à se retirer, les mêmes personnes qui le couvre aujourd’hui de guirlandes, lui jetterait des pierres et des savates. En fait, en le couvrant de guirlandes ces gens le mettent en garde de ne jamais se retirer. Autrement, tout comme tu es honoré, tu seras insulté. C’est une situation très dangereuse. De ce fait, qui sait combien de personne qui aurait pu goûter aux joies de sannyas, en reste privé. Ils ne peuvent jamais décider de cela pour toute leur vie. …  Une décision pour un engagement d’une vie entière est trop importante, c’est une chose trop importante, c’est un acte trop difficile. Qui plus est, nous n’avons pas le droit de prendre une décision qui engage toute une vie. »

« De fait, ma vision de sannyas est toujours périodique. Tu peux t’en retirer à n’importe quel moment. Qui pourrait obstruer ton chemin ? Tu as pris sannyas, maintenant tu le quittes. Dans cette affaire, à part toi, il n’y a personne d’autre qui puisse juger. Toi seul es le facteur décisif dans ce processus, c’est ta propre décision. Ce n’est l’affaire de personne d’autre et tu n’as pas besoin de permission de qui que ce soit pour cela. Sannyas est une affaire individuelle ; c’est une décision personnelle. On le prend aujourd’hui, on l’abandonne demain. On ne s’attend pas à ce que tu fasses des éloges lorsque quelqu’un prend sannyas ni à ce que tu le condamnes lorsqu’il le quitte. Ce ne sont pas tes affaires. »

« En même temps, souviens toi, jusqu’à maintenant, sannyas a toujours été connecté à un maître : un maître donne l’initiation. Sannyas n’est pas quelque chose qui peut être donné par quelqu’un d’autre. Sannyas est quelque chose que l’on prend mais que personne ne donne. Ou, mieux dit : L’existence mise à part, qui d’autre peut donner sannyas ? Si quelqu’un vient à moi et dit : « s’il vous plait, donnez-moi l’initiation ». Je lui réponds : « comment puis-je te donner l’initiation ? » Je peux seulement être un témoin.  L’initiation, tu la prends du divin : l’initiation, tu la prends de l’existence elle-même ; au mieux, je peux en être le témoin, j’étais présent lorsque ce phénomène a pris place, lorsque c’est arrivé. Il n’y a rien de plus que cela. Une prise de sannyas attachée à un maître est condamnée à devenir sectaire. Une prise de sannyas attachée à un maître ne pourra jamais apporter la liberté, elle n’apportera que de l’attachement…»

« Je ne serai pas leur maître , mais qu’un témoin à leur inititiation au Sannyas. La prise de sannyas sera une relation entre l’existence et ceux qui la prennent. Aucun faste ou cérémonie ne sera organisée pour une initiation sannyas. Il n’y aura aucun rituel pour l’initiation à sannyas, afin que personne n’ai de difficulté à le quitter quand bon lui semble… »

« Lorsque j’ai dit : « mes sannyasins », ma langue n’avait pas fourché. Ma langue est bizarre, elle ne dérape jamais. La première fois, lorsqu’un ami a dit : « tes sannyasins », je l’ai dénié et j’ai dit : «  ne dis pas « mes » ». Mais mon intention était différente. L’intention était de remettre en question le fait que comment un sannyasin puisse m’appartenir ? Mais lorsque je l’ai redit, ma langue n’avait pas fourché, j’ai bien dit : « mes sannyasins ». Les sannyasins ne peuvent pas m’appartenir mais je peux très certainement appartenir aux sannyasins…. ».

Osho,
Là encore une fois, une secte ne va t’elle pas se développer autour de toi ?

« Non, une secte ne va pas se développer. Elle ne va pas se développer parce que pour qu’elle se développe, il y a quelques conditions préalables. »

« La première : un maître est nécessaire, des écritures saintes sont nécessaires, des doctrines sont nécessaires, quelques adjectifs sont nécessaires. Et non seulement ça, il est aussi nécessaire d’avoir l’insistance que quoiqu’il y est d’autre de plus est là, autre que ceci, différent de ceci, en dehors de ceci, est totalement erroné et seulement celà est absolument vrai. »

« Non. D’abord, je dis que j’appelle un sannyasin quelqu’un qui existe sans adjectif et il est difficile de former une secte sans adjectif. Une secte ne peut être formée sans un adjectif. J’appelle quelqu’un un sannyasin, celui qui n’appartient à aucune religion. Comment pouvez-vous former une secte sans religion? J’appelle quelqu’un un sannyasin, celui qui n’a pas d’écritures religieuses, qui n’a pas de maître religieux, qui na pas de temple, pas de mosquée, pas d’église, pas de gurudwara . Ainsi cela devient difficile à une secte de se former. »

« L’on devrait veiller à ce qu’aucune secte ne se forme, car les sectes on fait beaucoup de mal à l’esprit religieux, plus que tout au monde. L’irréligiosité n’a pas fait autant de mal à l’esprit religieux que les sectes. »

Osho, extrait de : Krishna : The Man and His Philosophy, chapitre 22
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« Sannyas veut dire courage plus que tout autre chose, car c’est une déclaration de ton individualité, une déclaration de liberté, une déclaration que tu ne feras plus parti de la folie de la foule, de la psychologie de la foule. C’est une déclaration comme quoi tu deviens universel, tu n’appartiendras à aucun pays, à aucune église, à aucune race, à aucune religion. »

Osho, extrait de : Fingers pointing to the Moon, chapitre 7
(Ce titre n’est plus disponible à la demande d’Osho)

 

« C’est ce que je veux dire quand je dis : « Sois un sannyasin. Sois, tout simplement. »

« Ta robe ocre, ton mala, ce sont des règles. C’est un jeu. Ce n’est pas ce que je veux dire par vrai sannyas. »

« Mais tu as tellement l’habitude des jeux qu’avant que je ne t’amène à une vie sans règles, tu auras besoin d’une période transitoire faite de règles. Pour passer de ce monde réglementé, de ce monde du jeu à ce monde sans règle et sans jeu, un pont doit être franchi. »

« Tes vêtements orange, ton mala sont simplement pour une période intérimaire. Tu ne peux pas laisser immédiatement tomber les règles, aussi, je te donne de nouvelles règles. Mais sois pleinement vigilant que ta robe n’est pas ton sannyas, ton mala n’est pas ton sannyas, ton nouveau nom n’est pas ton sannyas. »

« Sannyas sera là lorsqu’il n’y aura plus de nom, lorsque tu seras innommable. Alors, il n’y aura pas de règles, tu seras alors si ordinaire que l’on ne te reconnaîtra même pas ». 

Osho, extrait de : A Bird on the Wing, chapitre 9
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« Tu n’appartiens à aucun endroit – c’est la réalité. Tout désir d’appartenir est trompeur. L’idée même d’appartenir crée des organisations ; l’idée même d’appartenir crée l’église – parce que vous ne pouvez pas être seul, ainsi vous voulez vous noyer quelque part dans une foule. Un sannyasin est quelqu’un qui a accepté sa solitude. C’est fondamental ; il ne peut pas être noyé. En devenant un sannyasin, tu ne deviens pas membre d’une organisation, ceci n’est pas du tout une organisation. En devenant un sannyasin, tu deviens assez courageux pour accepter un certain fait : le fait que l’homme existe dans la solitude. Et celà est si fondamental ; il n’y a aucun moyen d’y échapper. C’est aussi fondamental que la mort. En fait, la mort ne fait rien d’autre que de véhiculer la nouvelle que tu étais seul. Et maintenant tu es seul ». 

Osho, extrait de : The Divine Melody, chapitre 10
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Osho,
Une de mes amis très chère t’a envoyé une lettre depuis l’occident pour demander un nom sannyas puis elle est venue ici avant d’avoir reçu une réponse et a pris sannyas ici. Le nom qu’elle a reçu par lettre était complètement différent du nom que tu lui as donné ici. J’en fus très dérangé lorsque je l’ai su car j’ai toujours pensé que mon nom définissait mon chemin. Je l’ai utilisé pour me donner une direction lorsque j’étais dans la confusion. Qu’elle est la signification des noms que tu nous donnes ?  

« Veera, nom d’un chien. Ne sois pas déçu par les noms. Vous cherchez toujours à vous accrocher à quelque chose, vous en faites tout un plat pour rien. Les noms que je vous donne sont des petits noms d’amoureux. N’en faites pas toute une histoire. »

« En fait, une fois que je vous ai donné un nom, ne revenez pas m’en demander la signification, car j’oublie. C’est dans l’instant que je crée la signification autour du nom et après, comment suis-je sensé m’en souvenir ? J’ai du donner plus de trente mille noms. »

« Un nom est juste un nom. Tu es innommable, sans nom. Aucun nom ne te confine, aucun nom ne peut te confiner. Ce sont de simples étiquettes à utiliser – utilitaires, rien de spirituel là-dedans. Mais parce que je donne beaucoup d’attention à ton nom et que je te l’explique, tu t’y attaches. Ceci est seulement ma façon de te témoigner mon attention, rien d’autre ; seulement ma façon de te montrer mon amour, rien d’autre ». 

Osho, extrait de : The Diamond Sutra, chapitre 10
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« Au moment où vous êtes nés, tous les conditionnements ont commencés, depuis votre premier souffle ; ceci ne peut pas être évité. Vos parents vous conditionnent, les enfants avec lesquels vous jouez vous conditionnent, vos voisins vous conditionnent, l’école, l’église, l’état. Consciemment, aucun conditionnement n’est donné, mais inconsciemment, l’enfant continue de les accumuler. L’enfant apprend par imitation. »

« Alors, ne vous inquiétez pas. C’est la situation normale dans le monde : tout le monde est conditionné. Et tout le monde doit se défaire des conditionnements. C’est difficile. Ce n’est pas comme se déshabiller. C’est comme éplucher votre propre peau. C’est dur, c’est pénible, parce que nous nous sommes identifiés à nos conditionnements. Nous nous connaissons uniquement comme catholiques, communistes, hindous, musulmans, chrétiens. Et la plus grande peur que nous avons d’abandonner ces conditionnements est celle de tomber dans une crise d’identité. D’où sannyas. »

« Sannyas est juste un dispositif pour vous aider à ne pas sentir que vous êtes en train de tomber dans un abîme, un abîme sans fond. J’enlève vos conditionnements – vous vous sentirez vraiment vide – je dois vous donner quelque chose pour jouer pendant ce temps. »

« Sannyas est ce jouet durant ce temps. Mais sannyas est donné de telle façon que ça ne deviendra jamais un conditionnement ; ça reste amusant, ça reste du sport. Et pourtant, tout en étant impliqué, vous restez un témoin. »

« Il est difficile d’abandonner les conditionnements, parce que c’est tout votre passé, votre mental, votre ego, tout ce que vous êtes. Mais si vous êtes prêts, si vous êtes assez courageux, si vous avez les tripes de venir jusqu’à moi, c’est possible, ce n’est pas impossible ».

Osho, Extrait de: Be still and know: chapitre 7
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« Je voudrais que mes sannyasins vivent la vie dans sa totalité, mais avec une condition absolue, une condition catégorique : celle de la conscience, de la méditation. D’abord tu vas en profondeur dans la méditation pour nettoyer ton inconscient de toutes les graines empoissonnées, pour qu’il n’y ait rien à corrompre et qu’il n’est rien à l’intérieur de toi que le pouvoir pourrait engendrer. Ensuite fait ce que bon te semble ». 

Osho, extrait de : The Dhammapada : The Way of the Buddha, vol. 6, chapitre 40
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« Bien sûr, mes sannyasins ont un mala avec un médaillon autour du cou, mais mes sannyasins ne comptent pas non plus les perles du mala….. Pendant des siècles, le rôle du mala était de s’asseoir et de chanter Rama, Rama dessus. Mes sannyasins, bien sûr, ne comptent pas les perles du mala. Mais j’ai mis un mala autour de leur cou, et avec un médaillon – c’est juste une blague profonde, rien d’autre. Une satire ! C’est une blague profonde pour démolir ton concept de sannyas que tu as porté jusqu’à présent. Je n’ai aucun intérêt dans le mala ni dans le médaillon. Mais comment faire autrement pour saper le [rituel d’] adoration de ceux qui ont adoré Mahavira, Krishna, Rama et Bouddha ! Comment faire autrement pour corrompre le mala de ceux qui comptent les perles depuis des siècles !

Donc, ce n’est pas pour renforcer un concept quelconque. Et le jour où je constaterai que ces concepts ont été abandonnés, je demanderai à mes sannyasins de porter maintenant joyeusement des vêtements de n’importe quelle couleur – maintenant notre travail est fait. Maintenant, quel est le besoin de porter un mala et cetera ? Pourquoi accrocher un poids autour du cou ! Maintenant, fais un feu de joie du médaillon et cetera, il n’y en a plus besoin.

Mais cela prendra encore un peu de temps. Ce jour viendra aussi où je ferai un feu de joie avec les vêtements marrons, les malas et les médaillons. Attends juste un peu ! En attendant, ne t’emmêle pas dans des soupçons inutiles. Il ne faut faire qu’un pas à la fois. Ce n’est que lentement et progressivement que l’on peut attaquer ces concepts vieux de plusieurs siècles. J’ai mes propres façons d’attaquer. Ceci aussi est l’une de ces méthodes. Ceci aussi n’est qu’un dispositif. On n’y trouve nulle part de grandes idées, ni de culture indienne.

… Et pourquoi comptes-tu Ashtavakra comme un Indien ? Parce qu’Ashtavakra ne soutient ni les Védas, ni l’ablution par le feu et les rituels du feu, ni le culte et l’adoration, ni le temple et les idoles. Que trouves-tu dans Ashtavakra que tu peux qualifier d’indien et que tu ne trouveras pas dans Lao Tzu ? Alors, soit tu changes la définition de l’Inde – ne la garde pas géographiquement. Alors le firmament entier des éveillés est l’Inde. Mais alors pourquoi l’appeler uniquement l’Inde ? Pourquoi ne pas l’appeler le Japon ; pourquoi ne pas l’appeler la Chine ; pourquoi ne pas l’appeler l’Arabie ; pourquoi ne pas l’appeler Israël ? Après tout, quel est cet attachement à l’appeler l’Inde !

Pourquoi un tel attachement au mot Inde ? Qu’y a-t-il de si spécial dans ce mot ? Ce ne sont que nos attachements. L’attachement des Juifs est Israël. L’attachement des mahométans est La Mecque et Médine, l’Arabie. Ce sont tous des attachements. Il n’y a rien d’indien dans Ashtavakra ni dans Krishnamurti et il n’y a rien d’indien en moi. Et ce qui est en moi, ce qui est en Krishnamurti, ce qui est en Ashtavakra, la même chose est en Bahauddin, en Jalaluddin, en Pythagore, en Zarathoustra, en Jésus, en Basho, en Linchi, en Huang-Po. L’élément avec lequel l’homme reconnaît la vie est la conscience. Qu’est-ce que la conscience a à voir avec l’Inde ? La conscience est-elle quelque chose de géographique ? N’importe qui peut s’éveiller n’importe où. On peut s’éveiller au Tibet ; on peut s’éveiller en Chine ; on peut s’éveiller en Inde. Le corps est de l’argile ; on peut s’éveiller dans n’importe qui. On peut s’éveiller dans une peau blanche ; on peut s’éveiller dans une peau noire.

… Donc, je ne peux pas appeler Ashtavakra ou Krishnamurti un Indien – et je ne peux pas non plus appeler la longue chaîne d’éveillés une série de lumières brillantes de la culture indienne. Toutes ces personnes n’ont rien à voir avec la géographie ni avec l’histoire non plus. La vérité est qu’il n’est même pas juste d’appeler leur tradition une tradition. Le mot tradition est également dangereux et trompeur. »

Osho, extrait de :Peevat Ramras Lagi Khumari, chapitre 6, Question 2

 

« L’enseignant vous semblera rempli de compassion, parce qu’il te donnera toutes les lignes directrices à suivre, il prendra toutes les responsabilités. Il te montrera le chemin ; Il te mènera sur le chemin, et tu n’as qu’à le suivre. »

« Le maître n’est pas intéressé à ce que tu le suives. Non, bien au contraire; tu ne dois pas le suivre, sinon tu manques de devenir toi-même. Alors, qu’est ce qu’il fait ? En fait, tout son fonctionnement est négatif. Il détruit tes béquilles, tes soutiens. Il te rend vulnérable à toutes sortes de peurs, d’angoisses, de défis. Tout cela est négatif. »

« D’un point de vue positif, il ne fait rien. Il est juste un miroir. »

« Il te permet de  t’approcher et de voir ton visage dans son miroir. Il ne veut pas que tu imites et deviennes son visage. Il veut que tu regardes en lui. Il n’a pas d’idée. Cela signifie que toute la poussière du miroir s’en est allée. Son miroir est propre. Tu peux t’approcher tout près et regarder, et tu trouveras ton visage. Le miroir reflète simplement ; ce n’est pas une activité, ce n’est pas un acte. »

« Certes, ma relation avec vous est unique. En premier lieu, il n’y a pas de relation, car, quelle relation vous pouvez avoir avec un miroir? Tu peux voir ton visage et être reconnaissant – mais ce n’est pas une relation. Quelle relation peu avoir un miroir avec toi? Ce n’est pas possible. Le miroir est simplement là. Il ne peut quelque soit la manière avoir de relationnel, il existe tout simplement. »

«Ainsi, la relation est unique, car si vous allez vers d’autres religions, le maître – qui, en premier lieu, n’est pas vraiment un maître, mais on l’appelle ainsi – le maître, celui qu’on appelle le maître, devra répondre à mille et une revendications, car il va faire un bon travail pour vous. Je ne fais rien pour vous, alors je ne peux rien exiger de vous. Le maître va vous demander de remplir des conditions. Si vous ne réussissez pas à les remplir vous serez condamnés ; si vous réussissez, alors les récompenses, les louanges… »

 « Je ne peux pas te condamner, je ne peux pas te récompenser – parce que je ne te demande de remplir aucune condition. Être mon disciple est ta décision. Cela n’a rien à voir avec moi. M’accepter comme ton maître est ta décision, ceci n’a rien à voir avec moi. Je ne cherche pas des personnes qui veulent être converties ; je ne suis pas un missionnaire chrétien. Je ne m’efforce pas à convertir les gens à ma façon de penser, ma façon de vivre. Non, pas du tout. Par contre, pendant ces trente-cinq ans, j’aurai pu convertir des millions de personnes sans aucun problème. Elles étaient prêtes à être converties. Je n’étais pas prêt à convertir. »

« C’est votre décision. Rappelez-vous toujours, quoiqu’il arrive ici c’est votre décision. » 

« Si tu es un sannyasin, c’est ta décision. »

« Si tu abandonnes sannyas, c’est ta décision. »

« Si tu reprends sannyas, c’est ta décision. »

« Je t’en laisse la responsabilité. »

« Ainsi, c’est une relation unique : c’est absolument unilatéral ; de mon côté, il n’y a pas de relation. Ceci doit être absolument clair : de mon côté, il n’y a pas de relation.»

Osho, extrait de : From Unconsciousness to Consciousness, chapitre 18
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« Ainsi, c’était une nécessité absolue, il n’y avait aucun autre moyen d’attirer mes disciples. Tout Le monde est déjà divisé. Ce n’est pas un monde ouvert, L’un est un Chrétien, l’autre un Hindou, un autre Musulman. Il est très difficile de trouver quelqu’un qui ne soit personne. J’ai du trouver mes disciples parmi ces congrégations fermées mais, pour pénétrer ces congrégations, j’ai du parler leur langages. Peu à peu, j’ai abandonné leur langage. Proportionnellement, mon message est devenu de plus en plus clair et j’ai peu à peu laissé tomber leur langage. »

« Et après ces années à donner sannyas, j’ai laissé passer cette période de trois ans, un intervalle afin que quiconque voulant me quitter puisse le faire – car je ne veux interférer dans la vie de personne. Si je peux l’embellir, bien. Si je ne peux pas vous embellir, ou embellir votre être, alors mieux vaut que vous vous éloigniez de moi ».

Osho, extrait de : From Personality to Individuality, chapitre 14
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« Je n’ai pas arrêté le mouvement sannyas ; je l’ai simplement empêché de devenir une religion. C’est le sens du mot mouvement – quelque chose qui bouge, qui croît. »

« Or une religion est morte, elle ne bouge plus, elle ne croît plus. Elle est morte. Sa seule place est le crématorium…. »

« Chaque prêtre ou prêtresse veut une religion morte, car est elle prévisible. Tout cela est juste un catéchisme. Il n’y a aucune opinion, aucune évolution, aucune croissance. Regarder juste le christianisme : deux mille ans ont passé – sont-ils allés même un pouce plus loin que Jésus-Christ ? Vingt-cinq siècles ont passé depuis Bouddha – les bouddhistes sont-ils allés un pas en avant ? Ceci est en train de détruire la croissance, détruisant l’évolution. »

« Maintenant je veux que mon peuple puisse rester ouvert, vivant, en croissance, toujours frais et nouveau. Il reste un nouveau genre de phénomène, d’esprit religieux : sans aucune étiquette attachée à elle, parce que chaque étiquette est un point final. Et je n’aime pas les points, je n’aime pas même les points-virgules : La vie est toujours en continue…. »

« J’ai retiré le mala. Cela a une signification en Inde, parce qu’en Inde les vêtements rouges et le mala ont été employés pendant des milliers d’années par toutes les religions comme symbole du sannyasin. J’ai voulu détruire cette idée traditionnelle de sannyas, parce que le sannyasin doit être célibataire, le sannyasin ne doit pas toucher une femme, ne doit pas parler à une femme. Le sannyasin ne peut pas être en ménage, il doit rester dans un temple. Il doit manger seulement une fois par jour, il doit jeûner sans interruption à plusieurs reprises. Il doit se torturer. C’est  complètement malade. »

« J’ai voulu détruire cette image, c’est pourquoi j’avais choisi la couleur rouge. Et j’ai eu presque trois cents mille sannyasins en Inde. Mes sannyasins ont créé d’ énormes problèmes parmi les sannyasins traditionnels, parce qu’il n’y avait aucune manière de savoir qui est qui. Mes sannyasins pouvaient marcher sur la route et les gens toucheraient leurs pieds, ne sachant pas qu’ils ne sont pas célibataires ; ils ont leurs petites copines. Ils mangent deux fois par jour, ils mangent tout ce qu’il y a de meilleur – qu’importe si ceci est italien ou chinois ou japonais. Ces personnes appartiennent au vingt-et-unième siècle, et les anciens sannyasins étaient très fâchés parce que j’ai détruit leur image. »

« Avec notre arrivée en occident, les vêtements rouges et le mala ne sont désormais plus nécessaires car en occident ils n’ont jamais été symbole de religion. Ils ont fait leur travail en Inde. Ils ont fait leur effet qu’un sannyasin peut être avec une femme, avec des enfants ; et qu’il n’a pas besoin d’être un parasite pour la société, il peut travailler, il peut créer, il peut gagner sa vie ; qu’il n’a pas besoin d’être adoré.…»

« Et plus spécifiquement, tu es maintenant complètement libéré de tous les symboles extérieurs. Tout ce qui reste est l’âme essentielle de l’esprit religieux, le voyage intérieur que toi seul peux entreprendre. Je ne peux pas le faire pour toi ; personne ne peut le faire pour toi. »

« Maintenant il ne reste que la qualité essentielle, la qualité la plus fondamentale de l’esprit religieux. C’est la méditation.… »

« Tu dois te tourner vers l’intérieur. Ainsi, maintenant que tu n’as plus aucun symbole extérieur, c’est bien. Si tu veux devenir un sannyasin, souviens-toi d’une seule chose : comment entrer dans la discipline d’être témoin? Autrement, il est possible que le fait de porter des vêtements rouges et un mala te satisfasse pleinement, que cela te suffise pour être un sannyasin. Tu ne l’es pas. Les vêtements ne changent pas quelqu’un, tout comme le mala ne transforme personne. Mais tu peux te leurrer toi-même. »

« Je suis maintenant en train de vous retirer tout cela et ne vous laisse qu’une seule et simple chose. Tu ne peux pas te leurrer, soit tu le fais, soit tu ne le fais pas. Sans le faire, tu n’es pas un sannyasin. Ainsi le mouvement est arrivé à son état le plus pur, son état le plus essentiel ; il n’a pas été arrêté ». 

Osho, extrait de : From Bondage to Freedom, chapitre 17
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« Tu dis que tu n’es pas un sannyasin. C’est faux, tu l’es. Il y a des sannyasins qui ne sont pas des sannyasins ; il y a des « non-sannyasins » qui sont des sannyasins. Sannyas n’est pas quelque chose d’extérieur, c’est quelque chose d’intérieur. Si tu as pu apprécier ces trois semaines, tu es déjà initié. Ces trois semaines vont changer toute ta vie. »

« Aussi, laisses tomber cette idée que tu n’es pas un sannyasin. Quiconque qui est aussi ouvert, aussi disponible, sans à priori, et qui, par le simple fait d’être ici comme visiteur, est tombé en accord avec la sincérité, l’amour qui règne ici, montre que l’initiation a eu lieu. L’initiation extérieure peut se poursuivre à son propre rythme, il n’y a aucune hâte. Et même si elle ne poursuit pas, cela importe peu. Ce qui importe s’est produit ! » 

Osho, extrait de : From Bondage to Freedom, chapitre 26
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« Il n’est pas question d’être un de « mes » sannyasin, il est question d’être un sannyasin. »

« Être un de mes sannyasin nécessite pour sûr, un certain engagement, une certaine soumission. Et je ne veux pas que tu te soumettes à moi, ou que tu te consacres à moi. Je veux que tu t’abandonnes à la nature, que tu te soumettes à l’existence. Tu n’as pas besoin d’être mon sannyasin, tu dois simplement être un sannyasin – et c’est la seule façon d’être mon sannyasin ». 

Osho, extrait de : Beyond Psychology, chapitre 15
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« Désormais sannyas sera un mouvement totalement différent, il sera pour des chercheurs plus authentiques. »

« Il ne sera pas juste pour quelqu’un qui veut changer la société car il en a marre de la société et il veut une société alternative, donc il va dans une commune sannyas en temps que société alternative – mais il n’a aucun désir de connaître la vérité. »

« Simplement parce que dans cette société alternative les gens portent des vêtements rouges –  et il ne veut pas avoir l’air bizarre, maladroit – il se met à porter des vêtements rouges et devient un sannyasin. »

« Mais sa réalité est qu’il ne fait que s’échapper du vaste monde ou il s’ennuyait superbement et n’avait pas d’autre endroit où aller. La commune était devenue un refuge pour toutes sortes de gens. »

« Maintenant sannyas sera une école, une école du mystère. Seuls ceux qui voudront croître et se transformer la joindront. Et il y a des millions de gens qui veulent plus de conscience dans leur être, qui ont l’impression qu’ils sont endormis et inconscients. »

« Donc ne t’inquiètes pas si quelques vieux sannyasins disparaissent, des nouveaux, du sang neuf viendra. » 

Osho, extrait de : The Path of the Mystic, chapitre 37
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Osho,
As-tu cessé d’initier des gens à sannyas et de créer des disciples ? Vais-je être privé de devenir ton disciple ?

« Un disciple ne se fait pas, l’on devient un disciple. Lorsque tu aimes quelqu’un, demandes-tu d’abord à la personne ? Demandes-tu d’abord la permission de la personne ? L’amour naît de lui-même, l’amour n’obéit à aucune règle ni ne demande de permission. Pas plus qu’il ne croit à aucun mode ou méthode. »

« Qu’est-ce que cette qualité d’être disciple ? »

« C’est le plus grand, le plus profond nom de l’amour. Si tu veux m’aimer, comment puis-je t’en empêcher ? Si tu pleures des larmes d’amour pour moi, comment pourrais-je t’en empêcher ? Et si tu plonges dans ce que j’appelle la méditation, comment pourrais-je t’en empêcher ? N’importe quelle personne qui veut être un disciple, personne ne peut l’arrêter. Quiconque peut devenir un disciple, personne ne peut l’en empêcher. Et c’est pourquoi j’ai abandonné toutes les formalités qui existaient pour faire de quelqu’un un disciple, parce que maintenant je veux seulement que ceux qui viennent vers moi le fassent de leur plein gré et pas par d’autres chemins. Désormais, toute la responsabilité vous incombe. »

« Par exemple, en Inde on enseigne aux élèves du CP, ‘A’ pour Abricot, ‘G’ pour Ganesh . En fait auparavant, ‘G’ était pour Ganesh mais maintenant c’est pour Gadha , l’âne. C’est un état laïque. Ce n’est plus approprié aujourd’hui que le mot Ganesh apparaisse dans un manuel scolaire. De même que Ganesh ou gadha n’ont rien à voir avec ‘G’, c’est juste une façon ludique d’enseigner les petits enfants. L’enfant trouve plus intéressant Ganesh ou gadha Il n’est pas intéressé par la lettre G. Mais lentement, à la longue, gadha sera oublié, Ganesh sera oublié, seule restera le ‘G’, et seule le ‘G’ sera utilisé. »

« Si vous continuez à lire ‘A’ pour Abricot, ‘G’ pour Ganesh, lorsque vous entrerez à l’université, il n’y aura plus moyen d’étudier. Même lire ne serait-ce qu’une phrase, deviendra impossible. Et après l’avoir lu, il sera difficile d’en comprendre le sens, car qui sait combien d’ânes, de Ganeshas et de mangues il y aurait dans la phrase ? »

« Il y a des images dans les manuels scolaires ; des images en couleur, de grandes images et quelques lettres. Et à chaque passage dans une classe supérieure, les images deviennent de plus en plus petites et les lettres apparaissent de plus en plus grandes. Peu à peu les images disparaissent complètement et seules les lettres demeurent. À l’université, il n’y a plus d’images, seulement des lettres, l’akshar, le substrat. »

« Notre mot akshar est aussi très joli ; il veut dire : « Ce qui ne peut être détruit ». Ainsi, Ganesh peut être détruit, gadha, l’âne peut être détruit, mais akshar reste pour toujours. Il perdure. »

« Aussi, lorsque j’ai commencé, j’ai dû initier les gens à sannyas, j’ai dû en faire des disciples. Mais combien de temps peut-on continuer à jouer avec les ânes et les Ganeshas ; les abricots et les ananas ? Sannyas a mûri, maintenant les formalités n’occupent plus une place importante. »

« Maintenant, si tu ressens de l’amour, deviens disciple, nul besoin d’en parler. Aucun besoin de le faire savoir à tout le monde : si c’est ton ressenti, sois un sannyasin, la responsabilité t’appartiens maintenant. C’est un signe de maturité. »

« Combien de temps dois-je marcher à tes côtés et te tenir la main? Avant que mes mains ne se retirent, je dois de moi-même laisser aller tes mains de sorte que tu puisses tenir debout sur tes propres pieds, en comptant sur tes propres mains, sur ta propre responsabilité – et que tu puisses marcher. »

« Non, il n’y a aucune raison de te sentir stoppé pour devenir un disciple. Rien ni personne ne peut t’empêcher de devenir un sannyasin. Mais maintenant, la décision revient entièrement à toi, d’après la soif et l’appel de ta propre intériorité. »

« Je suis avec toi, ma bénédiction est avec toi, mais dorénavant, je ne m’efforcerai plus de t’expliquer comment et pourquoi devenir un sannyasin, ou de te demander de méditer. Maintenant, je t’expliquerai seulement cette chose : ce qu’est la méditation. Si seulement cela peut créer une soif en toi, alors médites. Maintenant, je ne te dirais plus d’aimer, maintenant je te décrirais seulement l’amour et tout le reste. Si aucun chant ne s’élève de ton cœur, même en écoutant l’unique et mystérieuse description de l’amour, alors, rien ne viendra non plus du fait de te l’ordonner. Et si un chant monte de ton cœur, alors ce n’est plus une question de prendre ou de donner sannyas, tu peux être un disciple, tu peux méditer, tu peux devenir un sannyasin, tu peux parvenir à l’éveil spirituel, tu peux accomplir l’ultime trésor de cette vie, ce qu’on a appelé moksha, la libération ultime. »

« Mais maintenant c’est à toi de le faire. Les jours où il y avait quelqu’un pour te pousser sont révolus. Maintenant tu es complètement libre. Ton propre désir, ta propre joie, ta propre extase, sont les facteurs de décision ». 

Osho, extrait de : The Diamond Sword, chapitre 8
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Osho,
 Je suis familier avec la relation de maître-disciple après des années d’être autour de toi. Pourrais-tu, s’il-te-plaît, faire des commentaires sur la relation de « disciple-
à-disciple » ?

« Il n’y a rien de sorte. »

« Les disciples dans le passé ont créées des organisations.

C’était leur façon de relationner, « nous sommes des chrétiens », « nous sommes des musulmans », « nous appartenons à une religion, à une foi et parce que nous appartenons à une foi, nous sommes des frères et des sœurs. Nous vivrons pour la foi et nous mourrons pour la foi. » »

« Toutes les organisations sont survenues des relations entre disciples. »

« En fait, deux disciples ne sont pas du tout connectés entre eux. »

« Chaque disciple est connecté avec le maître en sa capacité individuelle. »

« Un maître peut être connecté aux millions de disciples, mais la connexion est personnel, et aucunement liée à l’organisation. »

« Les disciples n’ont aucune liaison. Oui, ils ont une certaine cordialité, une certaine affectuosité. »

« J’évite le mot relation parce que ça relie. »

« Je ne suis pas même en train de l’appeler une fraternité, mais une amitié cordiale – parce qu’ils sont des camarades de route marchant sur le même chemin, en amour pour le même maître, mais ils sont reliés chacun entre eux à travers le maître. »

« Il ne sont pas liés à chacun directement. »

« Cela a été la chose la plus malheureuse dans le passé : les disciples sont devenus une organisation, se sont liés entre eux, et ils étaient tous ignorants. »

« Et les personnes ignorantes peuvent seulement créer plus d’ennui dans le monde que toute autre chose. Toutes les religions ont fait exactement cela. »

« Mes disciples sont connectés à moi individuellement. Et parce qu’ils sont sur le même chemin, certainement ils font connaissance entre eux. Une cordial amitié s’élève, une atmosphère affectueuse, mais je ne veux d’aucune manière appeler cela une relation. »

« Nous avons trop souffert de disciples liés directement entre eux et créant des religions, des sectes, des cultes, et puis s’entre déchirant par la suite. Ils ne peuvent faire autrement. »

« Au moins avec moi, rappelez-vous en : vous n’êtes en aucune façon liés les uns avec autres. »

« Une simple cordialité fluide, pas une amitié solide, est suffisante – et de loin beaucoup plus belle, et elle n’offre aucune possibilité dans l’avenir de faire du mal à l’humanité ». 

Osho, extrait de : Beyond Enlightenment, chapitre 2
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« Certainement, l’initiation signifie que tu as fait un pas dans une vie dangereuse. Dans l’obscurité tu m’as accepté comme ami et tu as offert ta main avec une grande confiance. Mais je n’ai jamais accepté de chèque en blanc et je n’ai jamais fait usage de la vie de quiconque, ni même interféré dans la vie de quiconque. C’est simplement de ton côté, je suis absolument en dehors de cela. C’est ton initiation et c’est de ta propre initiative que tu offres ta vie à une transformation. Mais toute l’action et la responsabilité t’incombent »

Osho, extrait de : The New Dawn, chapitre 30
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« Une solitude pleine de contentement devrait être votre seule recherche. »

« Et cela ne signifie pas que vous deviez vous isoler dans les montagnes, vous pouvez être dans cette solitude et dans le monde. C’est simplement une question d’être conscient, alerte, observateur, vous remémorant qu’en réalité vous êtes uniquement cette habilité à observer. Vous êtes alors seuls partout là où vous êtes. Vous pouvez être dans la foule, vous pouvez être dans les montagnes ; cela ne fait aucune différence, vous êtes simplement cette même habilité à observer. Dans la foule vous observez la foule ; à la montagne vous observez la montagne. Les yeux ouverts vous observez l’existence ; les yeux fermés vous vous observez. »

« Vous êtes une seule chose : l’observateur. »

« Et cet observateur est le plus grand accomplissement qui soit. C’est ta nature de Bouddha ; c’est la nature de ton illumination, de ton d’éveil. Ceci devrait être ta seule discipline. C’est ceci qui fait de toi un disciple : cette discipline de connaître ta véritable solitude. Autrement, qu’est-ce qui fait de vous un disciple ? La vie vous a déçue sur tous les points. L’on vous a dit que le fait de croire en un maître faisait de vous un disciple. C’est absolument faux ; autrement, tout le monde sur terre est un disciple. »

« L’un croit en Jésus, un autre en Bouddha, un autre encore en Krishna, ou en Mahâvîra ; tout le monde croit en quelqu’un mais personne n’est un disciple, parce qu’être un disciple ne signifie pas croire en un maître. Être un disciple signifie apprendre la discipline d’être votre être véritable, d’être votre soi véritable. »

Osho, The Invitation: chapitre 23
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« Que tu sois devenu un sannyasin importe peu. Cela ne changera rien, à moins que ton sannyas ne déclenche en toi un un esprit méditatif. … »

« Sans la méditation, il n’y a pas de sannyas. »

« C’est seulement ta conscience pure s’élevant vers le haut – lentement, se déplaçant doucement au delà de la pesanteur des choses basses – qui te feront être un sannyasin. »

Osho, extrait de : The Great Pilgrimage, chapitre 11
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« Je veux que tu laisses tomber tous les jeux – les jeux mondains, les jeux spirituels, tous les jeux que l’ensemble de l’humanité a joué jusqu’à présent. Ces jeux te gardent retardé. Ces jeux t’empêchent de grandir en conscience, d’atteindre ton épanouissement ultime. Je veux retirer toutes ces bêtises qui te retiennent. »

« Je veux te laisser tout seul, absolument seul, de façon que tu ne puisses recevoir l’aide de personne, pour que tu ne puisses t’accrocher à aucun prophète, pour que tu ne puisses pas penser que Gautam Buddha va venir te sauver. Laissé seul – complètement seul – tu es obligé de trouver ton centre le plus profond. »

« Il n’y a aucun moyen, nulle part où aller, pas de conseiller, pas de professeur, pas de maître. Ça semble difficile, ça semble dur, mais je le fais parce que je vous aime, et les gens qui ne l’on pas fait ne vous ont pas aimé du tout. Ils se sont aimés eux-mêmes et ils ont aimé avoir une grande foule autour d’eux – plus grande était la foule, plus ils se sentaient nourris dans leurs egos. »

« C’est pourquoi, j’ai même appelé l’illumination le dernier jeu. Le plus tôt tu le laisses tomber, meilleur c’est. Pourquoi ne pas être simplement ? Pourquoi se presser ici et là inutilement? Tu es ce que l’existence veut que tu sois. Simplement, détends-toi. » 

Osho, Extrait de: Om Mani Padme Hum: chapitre 9
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« Un sannyasin n’a pas besoin d’en être un officiellement. N’importe quel chercheur, quiconque à la recherche de la vérité est un sannyasin. Et il n’y a aucun besoin qu’un sannyasin soit le mien. Un sannyasin n’est pas un adepte, tout au plus un compagnon de voyage. Si vous êtes à la recherche de la vérité, du sens de la vie, c’est suffisant. »

Osho, extrait de : Hari Om Tat Sat, chapitre 17
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« Le jour où vous prenez sannyas, n’est pas forcément le début de sannyas. C’est simplement une indication qui signale: « je suis prêt à que sannyas se passe ». L’Initiation est simplement votre « oui » à l’existence, l’ouverture de toutes vos portes et fenêtres pour permettre à la brise fraîche et au soleil d’entrer, de vous nettoyer et ainsi devenir partie du tout. »

«Un jour sannyas débutera. Cela peut commencer au moment de l’initiation, si votre intensité, votre intégrité, votre confiance et votre amour sont totaux, mais c’est rarement le cas. C’est toujours soixante pour cent, quarante pour cent, soixante-dix pour cent, trente pour cent… Il y a des gens qui atteignent quatre-vingt-dix-neuf pour cent de confiance, mais ce un pour cent de doute est suffisant pour les empêcher…pendant des années, ou mêmes des vies. À moins que tu ne sois cent pour cent ouvert, à moins que le mot « non » ne soit pas abandonné de ton vocabulaire, la grande révolution de sannyas ne se produira pas en toi.… »

« Sannyas a besoin d’un « oui » total et alors cela peut se produire en cet instant même . Mais votre petit doute – il peut être très petit – est comme un petit grain de sable dans vos yeux, et vous ne pouvez pas ouvrir vos yeux. Juste un petit grain de sable peut vous empêcher de voir la beauté du monde entier. Le doute est comme un petit grain de sable dans votre œil intérieur. Il peut vous empêcher de voir la splendeur et la gloire de la vie, votre propre potentiel et vos propres fleurs qui ont attendues tant de vies pour grandir et s’épanouir, mais vous ne vous êtes pas donné cette chance ». 

Osho, Om Shantih Shantih Shantih, chapitre 26
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Osho,
Quelles sont les conditions préalables nécessaires pour devenir un disciple?

« Aucune condition.»

« Un cœur ouvert, un cœur aimant, une profonde confiance en soi et rien d’autre n’est nécessaire. Vous n’avez pas besoin de vous en remettre à aucun maître, vous n’avez besoin d’adorer aucun Dieu, vous n’avez pas besoin de prier une quelconque divinité hypothétique. Et vous n’avez pas besoin d’aller dans des temples ou des églises construites par l’homme pour trouver ce qui est caché à l’intérieur de vous. »

« Le disciple est la graine d’un maître. Le disciple est aussi la fleur de lotus, mais c’est juste que vous êtes en train de regarder ailleurs au lieu de regarder à l’intérieur de vous. »

Osho, Live Zen, chapitre 7
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« Je ne veux pas des moines, je veux que vous soyez dans le monde. La méditation n’a pas besoin d’être faite pendant vingt-quatre heures ; la méditation est juste un petit aperçu – et puis mener à bien votre travail. Lentement, tout doucement, cet aperçu commencera à rayonner dans vos actions, dans vos silences, dans vos chansons, dans vos danses. »

« Il n’y a aucun besoin de gaspiller vingt-quatre heures et de devenir un parasite.  Quand vous devenez un parasite pour la société, vous ne pouvez pas vous rebeller contre la société. Vous ne pouvez absolument rien dire contre toutes ces fausses croyances. »

« Mes disciples sont des sannyasins et cependant absolument rebelles, car ils ne dépendent de personne. Leur méditation est leur propre affaire. »

Osho, extrait de : The Buddha: The Emptiness of the Heart, chapitre 6
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« Je vous enseigne à être des sannyasins – et non pas « mes » sannyasins. C’est votre sannyas, c’est votre investigation dans la vérité ». 

Osho, extrait de : Christianity : The Deadliest Poison and Zen, the Antidote to All Poisons, chapitre 6
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« Sannyas n’a pas besoin d’être quelque chose d’extérieur ; seul un ardent désir suffit. »

Osho, extrait de : Christianity : The Deadliest Poison and Zen, the Antidote to All Poisons, chapitre 7
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A son arrivée, Seigen demanda :«Est-ce qu’ils t’ont confié quelque chose? »

Sekito répondit :« ils ne m’ont rien confié. »

Seigen dit :« Mais il doit bien y avoir une réponse. »

Sekito dit :« S’ils ne m’on rien confié, c’est qu’il n’y a pas de réponse ». Ensuite il poursuivit : « Quand j’étais en train de partir d’ici, tu m’as dit que je devais rentrer bientôt pour recevoir la grande hache qui est sous la chaise. Maintenant je suis rentré. S’il te plaît donne-moi la grande hache. »

Seigen est resté silencieux. Sekito s’inclina et se retira. 

« Le silence de Seigen était l’acceptation de Sekito, son courage. Il savait que la lettre n’avait pas été livrée, qu’il n’y avait pas eu de réponse, même si Sekito n’avait pas mentionné la lettre. Sekito a simplement dit : « Ils ne m’ont rien confié, alors comment peut-il y avoir une réponse? » »

« Seigen regarda cet homme qui avait la qualité et le mérite d’un être illuminé. Son silence était sa hache. Il dit : « Quand tu reviendras, je te couperai la tête avec une hache. » »

« Et ensuite il lui rappela : « Maintenant que je suis revenu, s’il te plaît, donne-moi la grande hache. Coupe ma tête. Fais ce que tu veux faire, je suis prêt. » » 

« Seigen est resté silencieux. Dans ce profond silence s’est fait le transfert, la transmission de la lampe. Ce n’est pas une question de langage, c’est une question de transmission d’énergie. Simplement dans ce silence, la flamme sauta de Seigen à Sekito. » 

« Et comme il reçut la flamme, le feu, il s’inclina immédiatement et se retira. Maintenant il n’y a plus de raison de déranger le maître. Il a été accepté, pas simplement accepté ; le dernier enseignement pour lequel il était venu fût délivré. »

« Eno mourut avant que Sekito devienne illuminé. En fait, au moment où Sekito quitta Eno, pour rejoindre Seigen, Eno mourût. » 

« Il était complètement conscient que la mort s’approchait et Seigen était la personne idéale à laquelle Sekito devait s’en remettre. Son jugement était absolument correct. Ce fût Seigen qui réussit finalement l’illumination de Sekito. » 

«Mais l’illumination se fit en silence. C’est pourquoi tout mon effort ici est de vous rendre le plus silencieux possible. Alors, vous n’avez même pas besoin d’un Seigen. Assis n’importe où – dans votre chambre, sous un arbre, dans le jardin, au bord de la rivière – n’importe où – si votre silence s’approfondit, l’existence elle-même vous donnera l’initiation au « buddhahood ». Et quand cela vient directement de l’existence elle-même, sa beauté est bien plus grande que lorsqu’elle passe à travers un maître. »

« Je vous enseigne l’illumination immédiate, soudaine. La méditation que vous pratiquez en ce moment, vous prépare seulement pour ce merveilleux silence où l’existence se transforme en une flamme à l’intérieur de vous. »

Osho, Extrait de: God is Dead, Now Zen is the Only Living Truth, chapitre 2
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« Et vous continuez à dire de grandes choses: « … mais pourquoi devrai-je changer mon prénom? » Pourquoi pas ?  Cela t’aidera à oublier que tu es allemand ; voilà pourquoi. Le changement du prénom signifie simplement que tu abandonnes l’ensemble de ta vieille personnalité désignée par ton vieux prénom, que tu puisses recommencer fraîchement avec un nouveau prénom. C’est symbolique. Tu n’es pas né avec un prénom. Le prénom a été donné par ton père, par ta mère, par ceux qui sont autour de toi. Maintenant vous avez abandonné tous les conditionnements, pourquoi ne pas abandonner le prénom qui vous a donné tout ces conditionnements ? » 

« Tu peux choisir toi-même ton prénom ; ça peut être n’importe quoi. Il n’est pas nécessaire  que le prénom ait une signification, c’est seulement symbolique, que tu puisses être reconnu dans la foule et appelé. Tu peux créer toi-même ton prénom, mais tu dois le changer! Ton insistance à ne pas changer montre ton idée intérieure : « À la surface, je joue le jeu d’avoir abandonné tout les conditionnements. » Mais tu n’es même pas prêt à abandonner un prénom bidon. » 

« Je n’ai aucun intérêt à changer ton prénom. C’est seulement par compassion que je te dis, « Commences une nouvelle vie avec un nouveau symbole, afin de créer une discontinuité avec ton passé. » » 

« Et ensuite, « …pourquoi devrai-je changer mon prénom, être un sannyasin… » Comprenez-vous le sens de sannyasin ? Cela signifie, simplement, un chercheur de vérité. »

« Tu ne veux pas être un chercheur de vérité? »

« Alors, que diable fais-tu ici? »

« Et après, « …pourquoi devrai-je changer mon prénom, être un sannyasin et accepter un maître qui dit qu’aucune autorité n’est nécessaire? » » 

« Deux points : tout d’abord, le maître accepte le disciple, non le contraire. Donc vous n’avez pas besoin d’être inquiets à ce sujet. Le disciple doit attendre le bonheur que lui procurera le moment où il sera accepté par le maître. Qui vous a donné l’idée qu’accepter un maître ou non, vous appartient? » 

« …Un chercheur de vérité doit montrer ses références, sa capacité à attendre, à être patient car le voyage est long et le chemin très étroit. Un maître accepte un disciple seulement quand il peut voir la sincérité de son cœur, le risque, le danger d’entrer dans la solitude… quand le maître est convaincu que le disciple est capable de tout cela, alors il est accepté comme disciple. »

« Tu ne dois pas t’inquiéter : ce n’est pas facile d’être accepté par un maître. Et si tu ne veux pas être un sannyasin…peut-être tu penses que les sannyasins sont aussi une sorte de religion ; peut-être un nouveau mouvement qui recrute des gens. Ce n’est pas ça. Si tu cherches la vérité, que tu le saches ou pas, tu es un sannyasin. Si tu es prêt à abandonner tout tes conditionnements, tu es un sannyasin. Si tu médites et augmentes ta conscience à son plus haut potentiel, tu es un sannyasin. Il n’est pas important que tu connaisses le sens du mot « sannyasin » ou pas. »

« Le vieux sens du mot était : celui qui abandonne le monde à la  recherche de la vérité. Le sens personnel que je lui donne est : celui qui vit dans le monde et pourtant continue à chercher la vérité. Car, où peux-tu aller ? Partout c’est le monde. »

« Je ne peux pas comprendre où sont allés ces gens, quand ils ont abandonné le monde. Dans les montagnes de l’Himalaya? L’Himalaya fait également partie du monde, de notre géographie. Où se trouvent tous ces gens qui cherchent un endroit hors du monde ? »

« Il n’y a rien en dehors du monde. Tout est dans le monde, et il n’y a pas moyen d’en sortir. Le seul moyen est d’aller à l’intérieur de toi-même, et alors tu es en dehors du monde. Si le monde n’est pas à l’intérieur de toi – pas de désir, pas de vouloir, pas de volonté de pouvoir – si toutes ces absurdités ont disparu de ton monde intérieur et que ce n’est que pur vide, tu es hors du monde. L’intérieur purement vide est le seul endroit qui n’est pas dans le monde. »

« Mais si l’on considère votre corps, il est dans le monde. Je me suis toujours demandé où est ce que ces gens sont allés. Où qu’ils aillent, ils trouveront une sorte de monde. »

« …Le vieux sannyasin, le vieux concept d’un sannyasin est fondamentalement erroné. Je ne vous apprends pas à quitter le monde, je vous enseigne à vivre dans le monde, sans laisser le monde vivre en vous. Être une feuille de lotus dans l’eau – sans que l’eau ne puisse la toucher. C’est la seule possibilité, si nous voulons que le monde entier goûte quelque chose de la méditation : autrement, …le vieux sannyas ne peut survivre. Et c’est absurde, car cela te rend dépendant des gens. Tu étais indépendant, tu avais ton propre temps ; tu travaillais pendant quelques heures et puis alors tu avais ton propre temps. Mais ces pauvres gens qui ont quitté le monde, tout leur temps est gaspillé à demander des petites choses, à être rejetés, à être insultés : « Va-t’en, va ailleurs ». Ces gens étaient à la recherche de la dignité et la seule chose qu’ils ont trouvé est l’indignité absolue. »

Osho, Extrait de: Osho, Om Mani Padme Hum: chapitre 29
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Osho,
Et bien dor
énavant, qu’est-ce que cela voudra dire d’être un sannyasin dans l’avenir?

« A partir de ce jour, être un sannyasin, voudra simplement dire que cette personne a été initiée aux techniques de méditation enseignées ici et qu’elle s’engage à suivre le chemin spirituel. »

« Mais cela sera individuel, solitaire. Elle sera elle-même responsable. Ça ne sera pas une collectivité, une congrégation ».

Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 3, chapitre 9
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« Sannyas veut simplement dire que ces personnes ont acceptées de suivre une voie de méditation ainsi qu’une vie de joie et de réjouissance. C’est accepter de se créer une vie de bonheur. Ainsi, sannyas est une chose totalement différente. Être sannyas continuera, j’ai enlevé tous les symboles extérieurs du sannyasin. Si les sannyasins veulent les garder, c’est leur affaire. Pour ma part, j’ai laissé tomber ces symboles. Ils n’ont plus besoin d’aucun mala, plus besoin de vêtements rouges.  Tout ce que je voudrais…mon conseil pour eux est que si vous êtes  un sannyasin, alors la méditation est la seule chose essentielle que vous devriez porter ».

Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 3, chapitre 11
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« J’ai pris aux sannyasins tout ce qui aurait pu les distinguer des autres. Je leur ai dit qu’il n’était maintenant plus nécessaire de porter des vêtements de couleur rouge. Toutes les couleurs sont les nôtres. Il n’y aucune nécessité de porter un mala avec ma photo parce que je ne suis pas votre sauveur ou prophète ou messager. »

« Je n’ai pas de Dieu à vous offrir. Je peux vous offrir la science de se connaître. Pour que vous compreniez que je suis seulement un ami, pas plus que ça. Je suis un parmi vous, alors, il n’y a aucun besoin d’adoration, aucun besoin de vous sentir comme faisant partie d’un collectif. Vous êtes tous des individus à part entière »

Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 3, chapitre 12
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« J’ai travaillé dur pour abandonner tout ce qui est extérieur, afin que seul reste à explorer ce qui est intérieur. »

« Autrement, le mental de l’homme est très immature, il s’agrippe aux symboles extérieurs. C’est ce qui s’est passé pour toutes les religions du monde. »

« Je veux que mes amis comprennent clairement cela, ni vos vêtements, ni vos disciplines extérieures, ni quoi que ce soit qui vous ait été donné par la tradition et que vous avez accepté simplement par croyance, ne peut vous aider. »

« La seule chose qui puisse créer une révolution en vous, c’est d’aller au-delà du mental dans le monde de la conscience universelle. En dehors de cela, rien n’est religieux. »

« Mais pour commencer et avec un monde tellement obsédé par les choses extérieures, j’ai du également démarrer la prise de sannyas avec des éléments extérieurs. Changer vos vêtements pour des vêtements oranges, porter un mala, méditer, mais l’insistance était seulement sur la méditation. »

« Mais j’ai découvert que les gens peuvent très facilement changer de vêtements, sans pour autant changer leur mental. Ils peuvent porter le mala, mais ils ne peuvent pas accéder à leur conscience. Et parce qu’ils portent la couleur orange, portent le mala, ont un nouveau nom, ils se prennent à croire qu’ils sont devenus des sannyasins. »

« Être sannyas n’est pas si bon marché. Ainsi il est temps et vous avez acquis assez de maturité pour mettre fin à cette phase préparatoire. »

« Je ne veux pas que mes disciples se perdent dans le non-essentiel. Au départ, c’était nécessaire. Maintenant, après tant d’années à m’écouter, à me comprendre, vous êtes en position de vous libérer de tout attachement extérieur. Et, pour la première fois, vous pouvez véritablement être un sannyasin, ceci étant, si seulement vous vous tournez vers l’intérieur de votre être »

Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 6, chapitre 12
Sera publié très prochainementcliquez ici

 

« Le mouvement sannyas n’est pas le mien, pas plus qu’il n’est le vôtre. »

« II était ici avant que je sois ici, il le sera encore lorsque je ne serai plus. »

« Le mouvement « sannyas » veut simplement dire le regroupement des chercheurs de Vérité. »

« Ils ont toujours existés. »

« Il y a toujours eu une lignée de chercheurs de vérité…c’est cela que j’appelle sannyas. C’est éternel. C’est « sanatan ». Cela n’a rien à voir avec moi. Des millions de gens y ont contribués. J’y ai aussi joué ma part. »

« Ce mouvement continuera de s’enrichir. »

« Après mon départ, de plus en plus de gens viendront et l’enrichiront. Je serai parti. Cela ne veut pas dire que le mouvement sannyas aura disparu. Il n’appartient à personne. … »

« Je ne peux pas vous donner la vérité, mais je peux vous montrer la lune…s’il vous plait, ne restez pas attaché à mon doigt qui pointe vers la lune. Le doigt disparaîtra, la lune restera et la quête continuera. Tant qu’il y aura ne serait-ce qu’un seul être humain sur terre, les fleurs de sannyas fleuriront. … »

« Tout d’abord, je suis le seul homme de toute l’histoire de l’humanité qui vous permette l’individualité. Les prétendus gurus faisaient exactement le contraire, ils vous enlevaient votre individualité. Tous leurs efforts tendaient à ce que vous vous abandonniez à eux. Votre fonction était seulement de toucher leurs pieds et de recevoir leurs bénédictions. Mon effort est totalement différent. Vous ne pouvez recevoir aucune bénédiction par le fait de toucher les pieds de quelqu’un. Bien au contraire, vous rendez cet homme encore plus égoïste et malade. »

« L’ego est le cancer de son âme. Ne rendez personne malade. Ayez de la compassion. Ne touchez jamais les pieds de quelqu’un. »

« Je m’efforce d’enlever de votre mental toutes les traditions, les orthodoxies, les superstitions, les croyances, afin que vous puissiez atteindre un état de non-mental… l’état de silence ultime où pas même une seule pensée ne se s’élève. Pas même une vaguelette sur le lac de votre conscience. »

« Et c’est à vous de faire tout cela. Je ne dis pas, venez, suivez moi, je suis le sauveur et je vous sauverai. Tout ceci n’est que des conneries. Personne ne peut vous sauver si ce n’est vous-même. Et l’indépendance spirituelle est la seule indépendance qui mérite d’être appelée indépendance ».

Osho, extrait de : The Last Testament, vol. 6, chapitre 14
Sera publié très prochainement

 

Le dernier message d’Osho à l’académie d’initiation sur le port du « mala » 1989

Osho a fait parvenir un message à l’académie d’initiation indiquant qu’il n’y avait plus lieu dorénavant de porter le « mala ». Sannyas est pour se tourner vers l’intérieur et n’a rien à voir avec l’extérieur. Certaines personnes sont dérangées par ce message, aussi la question est de nouveau posée à Osho et sa réponse, transmise à l’académie d’initiation est celle-ci : « si vous avez besoin de porter votre « mala », alors portez le uniquement chez vous lors de vos méditations ».

 

Pour lire plus avant (en anglais) allez à : www.osho.com/library